ERIC CLAPTON, le maître incontesté de la guitare

Les signatures de ERIC CLAPTON

Thompson joue avec une Stratocaster
On ne peut pas avoir le son de Clapton sans sa Straocaster Signature, foncez !
Fender Tremolux Signature Clapton
En outre, ne passez pas à côté de son ampli Signature Fender !
Martin 000-28 Signature Clapton
Pour avoir le son de Clapton en acoustique, il vous faut la Martin 000-28 Signature !
Clapton Vibro Champ Signature
Pour continuer dans le son du génie, procurez-vous l'ampli Fender Vibro Champ !
Digitech Crossroads Signature Clapton
N'hésitez plus, achetez-vous l'overdrive Digitech Crossroads Signature Clapton !

Les guitares de ERIC CLAPTON

Sa toute première guitare est une Hoyer qui a coûté 2 livres à ses grands-parents et de laquelle il dira « [qu]’elle était quasiment injouable et [qu]’il avait également gravé « Lord Eric » sur la caisse avec un stylo à bille ».

La suivante est une Washburn suivie d’une Fender Télécaster et d’une Jazzmaster.

Il passe sur une Gibson Les Paul qu’il appelle « Beano Les Paul » puis sur une SG surnommée « Fool SG » avec une finition multicolore.

Viennent ensuite les Gibson Firebird et ES-335.

Et c’est le retour aux Fender avec « Blackie », composite assemblée à partir de différentes pièces de trois Stratocaster des années 1950 achetées au Sho-Bud Shop de Nashville (Tennessee) en 1970 pour 100$ chacune.

Et surtout, une Stratocaster noire 56, « Brownie »,  qui est acquise par Clapton au Sound City de Londres le 7 mai 1967 lors d’une tournée avec Cream pour un montant total de 400$. Elle est utilisée pour l’enregistrement de nombreux disques, dont Layla and Other Assorted Love Songs.

Elles sont suivies par une Custom Telecaster, couleur brown sunburst qui avait le manche de « Brownie ».

Ensuite, par une Stratocaster multicolore, Crash 3.

Puis, une autre Strato dorée Gold Leaf fabriquée pour lui, équipée de micros Lace Sensor Gold actifs, un manche au profil « V » adouci (comme sur les guitares acoustiques Martin des années 1930) avec la touche en érable de 22 cases, des mécaniques Kluson traditionnelles et une électronique active comprenant un égaliseur de médiums avec une puissance de sortie maximale de 25 dB produisant une « compression sonore » similaire à celle d’un micro double bobinage et un circuit TBX atténuant les graves et les aigus ainsi qu’un chevalet traditionnel bloqué par une cale en bois placée sur la partie arrière du corps  rendant la tige du vibrato inopérante du fait que Slowhand ne se sert jamais de celle-ci en raison de sa prédilection pour la tenue d’accord stable des Stratocaster pourvues d’un chevalet fixe. La sortie officielle de la Stratocaster Eric Clapton (qui est classée parmi les premières guitares « signature » créées par le célèbre géant américain de la guitare électrique depuis 1987) est lancée en 1988 et remise à jour en 2001, date durant laquelle les micros Lace Sensor sont remplacés par les nouveaux Fender Vintage Noiseless, introduits par la firme américaine en 1998. Cette guitare est également disponible en version Custom Artist (fabriquée par le Fender Custom Shop) depuis 2004.

Arrivent ensuite la Martin 000-42, la Martin signature Eric Clapton et le synthétiseur GR-505 de Roland.

Les amplis de ERIC CLAPTON

Il commence par un VOX AC30 puis Clapton utilise un ampli Marshall 1962 et une Gibson Les Paul pour l’enregistrement de l’album Blues Breakers – John Mayall with Eric Clapton. Après cela, l’ampli adopte le surnom Bluesbreaker, et gagne un statut iconique, étant considéré aujourd’hui comme « l’amplificateur le plus important de la marque […] ayant lancé le blues rock britannique au milieu des années 1960 ».

Il passe ensuite au Marshall JTM45/100.

Et ensuite aux Fender, notamment les Dual Showman, Champ et Twin Teed.

Il est à noter qu’on l’a aussi vu sur Dumble, MusicMan et Soldano.

Les effets de ERIC CLAPTON

Le maître Eric Clapton se sert de très peu d’effets, en voici donc une courte liste :

Une Wah Wah Vox,

En studio, les réverbes sont présentes mais très légères.

A noter l’usage répétitif du flanger qui est caractéristique du son de Clapton

Qui n’aime pas la musique aime cependant au moins une œuvre de ce grand guitariste qu’est Eric Clapton. Depuis plus de 50 ans, ses morceaux ont parcouru le monde, nous laissant toujours un « waou ! » en guise de commentaire face à sa maîtrise de la guitare. Et le nombre indécent de ses albums comme de ses récompenses l’attestent d’autant plus : il est le seul musicien ayant été intronisé 3 fois dans le Rock and Roll Hall of Fame! Il a obtenu 10 Grammy Awards, 1 Brit Award, 1 MTV Vidéo Music Award, 1 NME Award et 1 American Music Award. Mais également 1 Danish Music Award, 1 Porin Award for Best Foreign Video et 2 Worlds Music Awards. Eric Clapton compte aussi 1 British Academy Television Award, 1 Primetime Emmy Award, 2 Ondas Award for International Music et 1 Billboard Music Award. Il a été élu 2° plus grand guitariste mondial parmi les 100 meilleurs, juste derrière Jimi Hendrix. Il a par ailleurs enregistré pas moins de 23 albums, sans compter ses contributions pour ses nombreux amis.

L'histoire d'Eric Clapton

Eric Clapton naît le 30 mars 1945 à Ripley, en Angleterre. Il grandit avec ses grands-parents qui le choquent durement en lui apprenant à 9 ans que sa mère n’est pas la sœur qu’il pense avoir. Il connait de gros problèmes en cours et reconnait plus tard avoir été un « sale gosse ». Eric se fait renvoyer de son collège et de son école d’art. Eric obtient sa première guitare à 13 ans. Il découvre quelques années plus tard ses inspirateurs bluesmen que sont Big Bill Broonzy, Muddy Waters, Elmore James, Howlin’ Wolf et Robert Johnson. Il commence adolescent à visiter les clubs où se produisent notamment les Rolling Stones qu’il accompagnera, à l’occasion au chant. Mais, Clapton ne croit pas à son talent de guitariste. Il en dit même : « J'en fais un peu, j'ai bossé quelques trucs de blues depuis un moment, rien de sérieux ».

Cependant, l’apprentissage par cœur d’un album de Chuck Berry lui fait intégrer son 1° groupe, les Roosters. Mais pendant quelques mois seulement puisqu’il est rapidement embauché par les Yardbirds. Le groupe qui devient culte à son arrivée parmi les anglais fans de blues. Un single, une tournée en 1963 puis un album en 1966 connaissent un petit succès. Clapton se perfectionne en intégrant ses influences de Buddy Guy, Freddie King et B.B. King à son jeu. Le surnom « Slowhand » apparait avec le 1° vrai triomphe du groupe. Ce dernier lui fait quitter le band en recommandant Jimmy Page à sa place. Parce qu'il considère comme une trahison le fait d’interpréter autre chose que du blues.

Une carrière magistrale débute

En 1965, il rejoint John Mayall au sein des Bluesbreakers qui est déjà reconnu comme un modèle de R&B britannique. Il échange alors sa Telecaster contre une Les Paul et pose sa notoriété de génie. Les premiers tags muraux « Clapton is God » (Clapton est Dieu) apparaissent. Cependant, le jeune prodige n’assume pas : « Qu'est-ce que je pouvais y faire ? Aller nettoyer les murs ? Bien sûr, les gens pensaient que ça allait trop loin… Je ne voulais pas m'embarrasser de ça, surtout pas. On disait que j'étais le meilleur guitariste du monde. C'est vrai, j'ai toujours voulu l'être, mais ce n'est qu'un idéal inaccessible » dit-il en 1987.

L’album «Blues Breakers-John Mayall with Eric Clapton» reste un monument du British Blues Boom aujourd’hui encore. Clapton quitte la formation avant même la sortie de l’opus puisqu’il crée à ce moment le 1° supergroupe de l’histoire avec Jack Bruce et Ginger Baker qui est une ébauche de Cream. Ce groupe s’oriente vers le psychédélisme et Clapton y trouve un terrain pour se perfectionner en chant, composition et guitare. Mais l’arrivée de Hendrix entame l’aura de Clapton. En outre, de gros problèmes d’égo apparaissent au sein du band. Cependant ce dernier vend environ 5 millions d’albums rien qu’aux States. Leur dernier album parait en 1969 et affiche un morceau réalisé avec Georges Harrison qui lui rend la balle en faisant d’Eric le seul musicien extérieur aux Beatles qui joue sur un de leur disque.

Clapton en solo

Clapton rejoint alors diverses formations avant de se lancer en solo sur de nouveaux albums et des collaborations avec ses amis. Fin 69, il débute avec la Stratocaster nommée « Brownie » désormais célèbre et rejoint ses camarades Bobby Whitlock, Carl Radle et Jim Gordon. « Layla ans Other Assorted Love Songs » sort en 1970 et devient le chef-d’œuvre d’Eric. Mais sa période sombre commence, il abuse des drogues et de l’alcool à cause d’une dépression due aux décès de Hendrix et de Duane Allman, à son amour impossible avec l’épouse de son ami, la dissolution de son nouveau groupe auxquels il ajoute la consommation excessive d’héroïne étant quasi inactif.

Il revient en 1974, lance la carrière internationale d’un certain Bob Marley grâce à sa reprise de « I Shot The Sheriff », il enregistre des albums, mais fait encore face à l’alcool et commet par ce fait beaucoup d’impairs qui le conduiront ensuite en clinique.

Eric Clapton, travailleur infernal

Dans les années 80, il succombe à la mode des synthé pour guitare, se fait produire par Phil Collins et part 2 ans en tournée avec lui. Il collabore avec George Harrison, Robert Cray, Daryl Hall, Chaka Khan et Mick Jones pour son album « Journeyman ».

La mort de Vaughan alors en tournée avec lui au début des années 90 et celle de son fils seront des tragédies et inspireront «Tears In Heaven ». Sa tournée mondiale avec Harrison s’arrête à une date au Japon, mais un live parait cependant. Son véritable retour se produit en 92 où il se présente avec « Unplugged », album à l’immense succès. Depuis lors, il n’a de cesse de créer de véritables trésors au triomphe exponentiel et de se produire en concert. Il multiplie les festivals pendant 10 ans où il invite les plus grands à jouer afin de récolter les fonds nécessaires à la création de son centre de désintoxication. Ce dernier, le Crossroads Center, prend les contributions jusqu'en 2013, année de son 23° et dernier album, «I Still Do ».

Maintenant, Sounds-Finder vous propose d'aller fouiller la malle aux trésors de ce travailleur acharné...

Le son en vidéos de ERIC CLAPTON

5 réponses sur “ERIC CLAPTON”

  1. Bonjour j’ai 73 ans, j’écoute beaucoup de guitariste mais je reviens tjrs vers Eric Clapton j’ai vu le concert de Paris Bercy en 2004 peut-être 2006 et là c’était phénoménal

  2. Bonjour Alain ! Et oui, nous sommes nombreux à revenir auprès de ce dieu de la guitare ! Ce talent est monstrueux, touchant et nous en apprend toujours !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *