BUDDY GUY, Le grand de la guitare blues

Les signatures de BUDDY GUY

Martin JC Buddy Guy Signature_themusiczoo_sounds_finder
Pour avoir le son de Buddy Guy, achetez la Martin JC Buddy Guy Signature !
Chicago Blues Box Buddy Guy Signature_southshoremusic_sounds_finder
Mais aussi l'ampli signature
Jim Dunlop - BG95 Buddy Guy_ebay_sounds_finder
et, évidemment la pédale Buddy Guy !

Les guitares de BUDDY GUY

Buddy Guy utilise nombre d’instruments, parmi eux, en voici une sélection :

La Gibson Les Paul Goldtop des années 1950 qui lui est malheureusement volée juste après l’avoir utilisée sur « Sit and Cry The Blues ».

1961/62 Gibson Les Paul / SG Custom.

Gibson ES-335.

Epiphone Sheraton II comportant une finition Sunburst sombre sur un corps semi creux modelé d’après une Gibson ES-335, elle est équipée de 2 Humbuckers Alnico, de tuners Grover et plaqués or .

La 1957/58 Fender Stratocaster  a une finition Sunburst 3 tons, elle est volée également dans les années 70 mais finalement récupérée en 1995.

La Fender Stratocaster des années 1960.

La Fender Stratocaster années 80 Custom Shop comprenait des micros Gold Lace, un circuit TBX mid-boost.

La 1989 Fender Stratocaster personnalisée, construite spécialement pour Buddy, le pickguard originel Shell Tortue Shell disparaît à la fin 90 et, début 2000, les micros sont remplacés par des Fender Noiseless. Guitare initialement a Sunburst 2-tone mais les finitions Polka-dot y seront finalement introduites. Composée d’un corps en aulne moyen en V, d’un boost médium, d’un contrôle de tonalité TBX et de 3 micros Gold Lace Sensor.

Buddy possède 7 strats à pois dont 4 équipées de préampli intégré avec des micros capteurs Lace, Texas Specials et Fender Noiseless.

Buddy Guy joue également sur Guilde Starfire des années 1970, sur Guilde Nightingale des années 1980 et sur 1972 Fender Telecaster Deluxe qui a une finition marron, un manche en érable et une paire de humbuckers Fender Wide Range.

Il joue aussi avec une Réédition de Jerry Jones Coral Sitar.

Buddy Guy joue aussi sur des guitares acoustiques telles que la Harmony Monterey et la Martin JC Buddy Guy Signature qui présente un style Jumbo Cutaway avec une table en épicéa, un dos et des éclisses en palissandre indien. Le col en ébène a une reliure blanche et des incrustations Polka-Dot. Elle possède également des contrôles de volume et de tonalité pour les micros Fishman Gold Plus.

Les amplis de BUDDY GUY

Buddy Guy utilise des amplis Fender, notamment le Fender ’59 Bassman LTD Reissue, utilisé jusque dans les années 80.

Buddy Guy utilise ensuite le Fender Cyber-Twin

Et Buddy Guy se sert également du Fender Vibroverb comme ampli de back-up.

Buddy Guy joue également avec un Marshall JCM800, dont la tête possède un Tone Tubby 1×12 Cube

Buddy Guy se sert aussi d’un ampli Gibson GA Goldtone et d’un Chicago Blues Box Buddy Guy Signature

 

Les effets de BUDDY GUY

Il utilise principalement une simple Wah et 2 unités de rack : Furman PL-8 Power Conditionner, un récepteur sans fil Shure UR4D et un Radial JD-7 Injector.

Buddy Guy utilise un Jim Dunlop – BG95 Buddy Guy assez rarement et uniquement sur scène de nos jours.

Par le passé, Buddy Guy utilisait :

Pour ses cordes, Buddy se sert de Ernie Ball 2220 Power Slinky (11-48) et ses picks sont des Tortex Triangle 1mm.

Sounds-Finder vous suggère maintenant d'étudier la vie du maître du blues...

Lorsque l’on parle guitare, certains noms sont obligatoirement cités. Nous vous proposons ici un dossier sur une figure emblématique du blues, Mister Buddy Guy. Il est une influence majeure sur les monstres du rock comme Jimi Hendrix, Eric Clapton ou Stevie Ray Vaughan.

Pionnier de la célèbre West Side de Chicago, il a reçu un Grammy Award pour l’ensemble de sa carrière en 2015, 7 Grammy Awards au long de cette dernière, 37 Blues Music Awards, la Presidential National Medal of Arts, un Kennedy Center Honor ainsi que le Billboard Magazine Century Award pour toutes ses réalisations artistiques. Le magazine Rolling Stone l’a classé au 23° rang des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps et il a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame.

L'histoire de Buddy Guy

George « Buddy » Guy naît le 30 juillet 1936 à Lettsworth en Louisiane au sein d’une fratrie de 5 enfants. Il a 7 ans lorsqu’il se fabrique sa propre guitare. A partir de 2 cordes d’une moustiquaire, d’un morceau de bois et les épingles à cheveux de sa mère. Puis, son père lui achète enfin sa première vraie guitare.

A force de gratter son instrument de fortune, il intéresse un voisin qui souhaite lui offrir une véritable guitare. Dès lors, il ne cessera de jouer afin d’imiter ses idoles, John Lee Hooker, Muddy Waters et Howlin’ Wolf. A force d’assiduité, il se produit rapidement à Bâton-Rouge avec des joueurs de blues locaux tels que Guitar Slim et Lazy Lester. En quête d’un travail bien payé et afin de quitter un état  ségrégationniste, il part en 1957 pour Chicago.

Une fois là-bas, il reste plusieurs jours sans argent à errer. Jusqu’à sa rencontre avec un inconnu qui l’emmène auprès de son ami Otis Rush dans une boite de blues. Au moment où l’ami part de la boite, Buddy prend sa place et Otis convainc alors le patron de l’engager.

Les débuts de la légende, Buddy Guy

Par ses concerts répétés, il attire de plus en plus de monde et se fait remarquer par rien de moins que Muddy Waters. Jouant dans divers clubs, Buddy rencontre plusieurs talents en devenir comme Magic Sam, Earl Hooker et Freddie King. Mais c’est sa grande idole B.B. King qui lui apportera le plus lorsqu’ils joueront ensemble au Trianon Ballroom.

Buddy rencontre Willie Dixon en 1958 et enregistre grâce à lui « Sittin’ and Cryin’ The Blues » avant de devenir guitariste studio puis solo pour Chess Records. Il enregistre avec Ike Turner, Otis Rush, Sonny Boy Williamson II, Muddy Waters et Willie Dixon. Parallèlement à ces activités, il enregistre en solo plusieurs 45 tours jusqu’en 1964 parmi lesquels le fameux « First Time I Met The Blues ».

Il se produira avec Junior Wells et sort 2 singles en 1960. Il apparait également sur l’album live enregistré au Copacabana Club avec ses amis de musique Muddy Waters et Howlin’ Wolf, « Blues From Big Bill’s ». Le grand succès arrive durant la décennie 60 où il enregistre plusieurs classiques du Chicago Blues, certains avec Clapton comme « This Is Buddy Guy ». Grâce au soutien public de ce dernier, Buddy parvient à toucher le public blanc et part en tournée mondiale. Ainsi en 1965 il joue aux Etats-Unis. En 1967 à Toronto et en 1970, il fait la première partie des Rolling Stones sur leur tournée française. Enfin, il rentre jouer aux côtés de Janis Joplin et The Grateful Dead.

Oublié par les maisons de disques américaines, il repart en tournée européenne à la fin des années 70. Il enregistre également en une journée, à Toulouse, un des disques les plus reconnus par la critique: « Stone Crazy ».

Buddy Guy, le blues, toujours

Les années 80 rejettent les bluesmen mais Buddy Guy sort cependant 3 albums. En 1989, il retrouve son club Legend à Chicago et sort un l’album qui relance sa carrière « Damn Right, I’ve Got The Blues » avec Mark Knopfler, Jeff Beck et Eric Clapton. Il continue à produire de nouveaux albums toujours en bonne compagnie et, en 2012, il a même convaincu le président Obama de le rejoindre pour un concert de « Sweet Home Chicago». Cette même année, il publie un mémoire très attendu, « When I Left Home ».

Eric Clapton dira de Buddy Guy « Il était pour moi ce qu'Elvis était probablement pour les autres, mon cours était donné et il était mon pilote » en 2005. Buddy est considéré comme une légende du blues tout comme B.B. King, John Lee Hoocker ou Muddy Waters.

Le son en vidéos de BUDDY GUY

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