MIKE BLOOMFIELD, Un talent méconnu

Les signatures de MIKE BLOOMFIELD

Pour avoir le son de Bloomfield, il vous faut la Michael Bloomfield 1959 Les Paul !
Mais aussi la Mike Bloomfield 1963 Fender Telecaster !

Les guitares de MIKE BLOOMFIELD

Mike Bloomfield utilise à ses débuts plusieurs Fender et surtout des Telecaster. Il passe ensuite à une Fender Duo-Sonic.

En 1965, il échange sa gratte contre une Les Paul Goldtop. Il recommence avec cette guitare pour une Les Paul Standard et 100$. Il la perd au Canada. En fait, c’est un patron de club qui l’a gardée afin de se payer de sessions que Mike a quitté trop tôt !

C’est cette guitare qu’on entend notamment sur « Electric Flag » et « Super Session »

Les amplis de MIKE BLOOMFIELD

Mike Bloomfield aime utiliser le Fender Twin Reverb 65.

Les effets de MIKE BLOOMFIELD

Au contraire des musiciens contemporains, Mike préfère ajouter une quantité de reverb et de vibrato.

Michael Bernard Bloomfield nait le 28 juillet 1943 à Chicago. Il est guitariste, chanteur et compositeur. Il est l’une des premières superstars de la pop des années 60 qui gagne sa réputation entièrement grâce à son talent.

Apprentissage d'un talent inégalé

Mike s’initie au rockabilly, au R&B et au blues en écoutant les radios du sud américain. Il est influencé par Scotty Moore, Chuck Berry, Little Richard, BB King, Big Joe Williams, Otis Rush, Albert King, Freddie King et Ray Charles.

Lors de sa 1° bar mitzvah, il obtient sa première guitare, il monte un groupe et sur scène rapidement. Il se fait virer de son collège après avoir joué un morceau de rock and roll rauque avec son groupe en 1959. En trainant dans les bars de blues locaux, il joue avec Sleepy John Estes, Little Brother Montgomery et Yank Rachell mais surtout avec Howlin ‘Wolf et Muddy Waters dès le début des années 60.

Il travaille en 1964 avec un certain Bob Dylan sur son album « Highway 61 revisited » lorsqu’il est remarqué et signe pour CBS. Ce sont d’ailleurs ses accords sur sa Telecaster que l'on entend dans « Like A Rolling Stone ». Malgré cette prestigieuse signature, les enregistrements de Bloomfield restent non publiés puisque le label ne sait pas promouvoir un gratteur blanc jouant du blues.

Et le succès arrive

Le public découvre en 1965 un nouveau blues lorsque Mike se lie avec Paul Butterfield et forme un groupe de rock basé sur le son du blues électrique urbain de Chicago avec l’album « East-West ». Il joue en session sur des enregistrements de Chuck Berry, James Cotton, Janis Joplin et Mitch Ryder.

En 1967, néanmoins, Bloomfield quitte le groupe pour former The Electric Flag avec Nick Gravenites. Il espère ajouter une influence soul à la musique de son précédent groupe avec une section de cuivres. Mais la cocaïne et de nombreux accrochages dans le groupe y mettent un terme.

Parallèlement à cette aventure, il travaille avec Al Kooper pour l’album « Super Session » en 1967. C’est l’album le plus vendu de la carrière de Bloomfield où d’ailleurs tout est basé sur son talent. Ce dernier dit de Mike : « le talent de Bloomfield était instantanément évident pour ses mentors. Ils savaient que ce n’était pas juste un autre garçon blanc ; c’était quelqu’un qui comprenait vraiment en quoi consistait le blues. Parmi ses partisans figuraient BB King, Muddy Waters, Bob Dylan et Buddy Guy. Mike disait : C’est naturel. Les Noirs souffrent extérieurement dans ce pays. Les Juifs souffrent intérieurement. La souffrance est le pivot mutuel pour les bluesmen ».

Une grande perte mais un talent intact

Il continue sa carrière en jouant avec différents labels et formations autour de San Fransisco. Le succès n’est plus aussi commercialement rentable mais son talent de compositeur reste inégalé.

Michael Bloomfield est retrouvé mort dans sa voiture le 15 février 1981, probablement à cause d’une overdose d’héroïne.

Ses solos sont basés sur la gamme pentatonique mineure et celle de blues. La fluidité de ses solo vient, elle, des modes indiens et orientaux.

Ses techniques de vibrato, de sustain naturel et d'économie de notes ont influencé Slash, Santana, Joe Bonamassa et beaucoup d’autres grands guitaristes modernes.

Il est positionné 22° dans le classement des 100 plus grands guitaristes de tous les temps du Rolling Stone en 2003 et 42° en 2011. Il est intronisé au Blues Hall Of Fame en 2012 et au Rock And Roll Hall Of Fame en 2015. On lui reconnait plus de 20 albums mais beaucoup d’autres ne sont pas parus…

A présent, suivez Sounds-Finder vous montrer une partie du matériel de Mister Bloomfield :

Le son en vidéos de MIKE BLOOMFIELD

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