Les guitares de JACK WHITE
Jack White a une grande collection de guitares et d’autres instruments, avec une préférence pour les articles vintage. Ardent défenseur de la technologie analogique et des techniques d’enregistrement, il apprécie de jouer sur des instruments refusés par beaucoup.
La majeure partie de son équipement d’ailleurs est sur mesure.
Pendant sa période avec les White Stripes : Jack joue avec une JB Hutto rouge, le modèle vintage de 1964. La firme Eastwood en a fabriqué des copies à partir de 2000.
Il joue également avec une Kay Hollowbody des années 50 qui est un cadeau de son frère et de la même marque que celle du célèbre Howlin ‘Wolf.
Jack utilise aussi en acoustique une Gibson L-1 de 1915, appelée modèle de Robert Johnson.
Il affectionne la Harmony Rocket, la Crestwood Astral II des années 70 et la Gretsch Rancher Falcon personnalisée (il possède en fait 3 Gretsch Rancher Falcons, ce qu’il explique parce que leurs basses en font son son acoustique préféré pour le live).
Avec The Raconteurs, Jack White utilise une guitare fabriquée par le luthier Randy Parsons qui crée le Triple Jet, une guitare personnalisée à double pan coupé venant d’une Duo Jet.
Il joue également avec une Gretsch Anniversary Jr. avec un cordier à vibrato Bigsby et trois micros Filtertron.
Il possède aussi une seconde Gretsch Anniversary Jr. personnalisée, avec 2 découpes, un système de sourdine activé par un levier, un micro à balle intégré et rétractable et un thérémine activé par la lumière à côté du Bigsby. Il l’appelle « La machine verte ».
En plus de ces modèles, il joue avec une Gibson J-160E, une Jupiter Thunderbird blanche « Billy Bo » avec un doucle pickguard en or.
Dans sa panoplie, on compte aussi une Grestch G6134 de 1957, des Fender Telecaster
Depuis 2018, Jack joue sur une EVH Wolfgang, signature de Eddie Van Halen.
Mais il joue aussi de la mandoline Black Gibson F-4, du piano, du piano électrique, des marimba, des tambours et des tambourins.
On sait également qu’il joue de l’orgue Hammond A-100 avec un HP Leslie 3300.
Les amplis de JACK WHITE
Concernant ses amplis, Jack White en utilise des dizaines, configurés par lui-même.
On sait cependant qu’il utilise un Fender Blackface 1960.
Les effets de JACK WHITE
Concernant les effets de Jack White, il sont aussi nombreux que rares à dénicher par leurs particularités.
On compte donc une :
– Digitech Whammy WH-4, pour créer des modulations rapides,
– disto/sustain Electro-Harmonix Big Muff personnalisée
– en 2005, il utilise l’Electro-Harmonix Polyphonic Octave Generator qui permet de mélanger plusieurs effets d’octave en un avec un signal sec. Jack branche cette configuration dans un ampli Fender Twin Reverb Silverface des années 70 et deux ampli Sears Silvertone.
– Dans son home studio, il se sert d’une console de mixage Neve et deux Studer A800 avec 2 magnétophones 8 pistes.
– Il joue également avec un kit personnalisé Ludwig Classic Maple en Black Oyster Pearl auquel il inclut des tambours à 2 caisses claires qu’il appelle « le canon de jazz ».
En jouant les guitares Kay Hollowbody et JB Hutto montgomery Airline via un Whammy IV réglé à une octave vers le bas, Jack obtient pour son très épais, bas et grondant
Multi-instrumentiste, producteur, acteur, pianiste, guitariste, batteur et chanteur, Jack White est sur tous les fronts. De ses créations de groupes à ses projets solo, Jack est partout. Vous venez de découvrir une partie du matériel de ce pionnier de la renaissance du garage rock. Apprenez maintenant son parcours avec Sounds-Finder.
Enfance d'un prodige
John Anthony Gillis nait le 9 juillet 1975 à Détroit, aux Etats-Unis. Il est le cadet d’une fratrie de 7 frères et 3 sœurs. Sa mère est polonaise et son père écossais-canadien. Il est élevé en catholique, ses parents travaillent pour l’église. Il devient alors enfant de chœur. Ses frères ont un groupe et il apprend à jouer avec leur matériel. Petit, il est fan de musique classique mais à l’école, il écoute The Pink Floyd, Led Zeppelin et les Doors.
A cette époque, Jack rêve d’être prêtre mais cela ne se lie pas avec sa passion donc il se consacre à la musique. Il explique : "J'avais été accepté dans un séminaire du Wisconsin et j'allais devenir prêtre, mais à la dernière seconde, j'ai pensé: 'Je vais juste aller à l'école publique.' Je venais de recevoir un nouvel amplificateur dans ma chambre et je ne pensais pas pouvoir l'emporter avec moi". Jack découvre ensuite la musique punk avec son patron, à 15 ans, en apprentissage de tapisserie d’ameublement.
Des créations, sans arrêt
White intègre plusieurs groupes en tant que batteur. A 19 ans, il réalise son premier concert professionnel avec les Goober & The Peas. Ainsi, en 1988, il fait une première apparition sur le 45 tours des Hentchmen « Some Other Guys ». Quelques mois plus tard, il est crédité à la basse, à la guitare et au chant.
Cette même année, il est recruté par The Go pour y être soliste. Il en est renvoyé après leur premier album « Watcha Doin’ » en 1989 en raison de désaccords. Il en dira : « The Go est le seul groupe dont j’ai été viré ». Puis, à la fin des années 90, il s’associe avec Dan John Miller dans un projet appelé les Two Star Tabernacle.
Les White Stripes
En 1997, Jack fonde les White Stripes avec son épouse, Meg White et leur premier album parait en 1999. Leurs autres albums suivent, et en 11 ans, 6 autres disques sortent dont le dernier en 2010.
En 1999, il réalise quelques concerts sous le nom de Jack White And The Bricks avec Brendan Benson, Kevin Peyok et Ben Blackwell.
En 2000, Jack apparait sur l’album des Soledad Brothers. Leur leader est crédité dans l’album des White Stripes pour avoir appris à White comment jouer de la guitare slide. Quatre ans plus tard, il produit l’album « Van Lear Rose » de Loretta Lyne. Puis, en 2006, il fonde The Raconteurs avec Brendan Benson, Jack Lawrence et Patrick Keeler. Ils sortent ensemble 2 albums en 2006 et 2008. Ils font alors une tournée comportant 8 dates comme acte d’ouverture pour Bob Dylan.
Les Raconteurs
Dans l'année 2008, Jack interprète la chanson « Another Way To Die » du dernier James Bond, "Quantum of Solace". L'année suivante, il construit un studio d’enregistrement, une scène de concert, une boutique et un studio photo à Nashville. Il apparait également dans le film avec Jimmy Page et The Edge qui parle de leur jeu de guitare, « It Might Get Loud ».
White joue ensuite de la batterie dans le super groupe The Dead Weather. Parallèlement, il travaille avec Jeff Beck, les Rolling Stones et Bob Dylan entre autres.
Entre sa carrière solo et les autres projets, une vie très occupée
Jack continue à jouer dans ses deux groupes The Raconteurs (avec qui il enregistre 3 albums) et The Dead Weather (3 albums également) tout en produisant un grand nombre d’artistes pour sa maison de disque Third Man Records.
En 2012, il entame sa carrière solo avec la sortie de « Blunderbuss » suivi en 2014, de « Lazaretto », puis de son album solo acoustique en 2016 et du dernier en 2018. Il arrive même avec tous ces projets à jouer dans 7 films. Sa carrière lui vaut 12 Grammy Awards et, en 2010, il est classé 70° des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps par Rolling Stone.
Jack White est membre de la bibliothèque du Congrès de la National Recording Preservation Foundation. Il explique à ce sujet : "Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre le sentiment d'ouvrir un nouveau disque et de regarder de grandes œuvres d'art et d'avoir quelque chose que vous pouvez tenir entre vos mains".
Son jeu ingénieux et son style aussi dépouillé que travaillé font de lui un pur génie de la musique que nous avons hâte de retrouver dans ses prochaines oeuvres.