JOHN FRUSCIANTE, le son des Red Hot Chili Peppers

Les guitares de JOHN FRUSCIANTE

John Frusciante n’aime que les guitares vintage.

Il débute avec une Kramer Pacer 1980 mais on lui connait aussi l’utilisation :

– d’une Ibanez RG700,

– de Fender Jaguar 1966 et de 1962,

– de Fender Stratocaster de 1962, de 55, de 57 et de 58,

– d’une Telecaster années 60,

– d’une Les Paul Reissue,

– d’une Lap Steel Gibson,

– d’un Sitar électrique,

– d’une SG2000s de Yamaha

– et d’une Gretsch White Falcon.

Pour les sessions acoustiques, il joue avec des Martin, une 0-15 et une D-28.

John utilise différentes formes de disto pendant ses solos pour obtenir un son encrassé comme il le souhaite.

La plupart de ses solos sont d’abord joués sur une guitare acoustique. Par ailleurs, il préfère enregistrer sa musique sur des bandes analogiques et travailler avec un équipement de studio primitif.

Les amplis de JOHN FRUSCIANTE

Concernant ses amplis, Frusciante utilise des Marshall en concert, notamment un Marshall Major et un Marshall Silver Jubilee. Mais aussi une tête Mesa Boogie et un ampli Fender.

Les effets de JOHN FRUSCIANTE

John découvre et utilise divers effets tout en progressant dans sa carrière et ses différentes expériences. Ainsi, il joue avec un synthétiseur Roland, un mellotron et des boites à rythme.

Mais le son de Frusciante, c’est aussi :

– une Wah Ibanez WH-10,

– une disto Boss Turbo Distorsion,

– un Overdrive Boss DS-2,

– un Chorus Boss CE-1,

– un DOD Chorus,

– une Big Muff Electro Harmonix,

– une MXR Phase 90,

– une Holy Grail Plus Electro Harmonix,

– une MXR M-133 Micro Amp,

– une Moog MF-103,

– une Electro Harmonix Mistress Flanger,

– une Delay Digitech,

– une PDS 1002 Digital,

– une FuzzRite Mosrite,

– des Moog CP-251, MF-105, MF-105B, MF-102,

– une Boss DM-2,

– une VT-X Tube Tremolo Modulation Guyatone.

Pour beaucoup, Flea et lui SONT le son des Red Hot Chili Peppers. Maintenant que vous avez découvert le matériel de ce guitariste hors du commun, voyons un peu quel est son parcours. John Frusciante a, tout comme un chat, plusieurs vies et chacune enrichie de diverses expériences. Mais, pour cet auteur, compositeur, interprète, multi-instrumentiste et producteur, tout commence dans la musique...

La musique dans le sang

John Anthony Frusciante nait le 05 mars 1970 à Astoria, dans l’état de New-York. Il vit dans une famille de musiciens avec un père pianiste et une mère chanteuse. Il a également deux frères et deux sœurs. Pendant son enfance, John s’intéresse à la musique et apprend la guitare à 10 ans avec le rock alternatif des Red Hot entre autres. Mais il travaille aussi des morceaux de Jimi Hendrix, Jeff Beck, Franck Zappa et Jimmy Page.

Frusciante finit ses études à Los Angeles où son père y est juge. Il quitte l’école à 16 ans pour se perfectionner en guitare et intègre le Musicians Institute à Hollywood mais l'arrête rapidement.

La découverte qui change une vie

En 1985, à ses 15 ans, il découvre les Red Hot Chili Peppers en concert. Il devient alors un grand fan de leur guitariste, Hillel Slovak. Etant ami de D.H. Peligro, le batteur des Dead Kennedys, ce dernier lui fait rencontrer Flea, le bassiste des RHCP. Ils jouent alors ensemble et une réelle alchimie musicale apparaît. John pense à ce moment intégrer le groupe de Zappa mais se ravise. Il déclare : "J'ai réalisé que je voulais être une rock star, prendre de la drogue et sortir avec des filles, et je n'aurais pas pu le faire si j'avais été dans le groupe de Zappa".

Au décès de Slovak, en 1988, John est auditionné par Flea et Anthony Kiedis puis intègre le groupe. Il enregistre alors leur premier album, « Mother’s Milk » un an après. Il dit : "Je n'étais pas vraiment un musicien funk avant de rejoindre le groupe. J'ai appris tout ce dont j'avais besoin pour m'associer musicalement à Flea, en étudiant le jeu d'Hillel [Slovak], et j'ai tout pris de celui-ci".

Avec et sans les Red Hot Chili Peppers

En 1991, la popularité du groupe explose et John, ne le supportant pas, tombe dans l’héroïne et la cocaïne. Cependant, Frusciante compose plus de la moitié de l’album « Blood Sugar Sex Magik » qui sort en 1991. Le groupe enchaine par une tournée triomphale. Mais John dit entendre des voix lui demandant de quitter le groupe. La pression médiatique et les interviews trop nombreuses lui pèsent énormément. Il quitte le groupe en 1992, en pleine tournée japonaise, ce qui cause l'annulation des concerts suivants. A ce sujet, il déclare : "Tout me rendait malheureux, alors j'ai décidé un jour de passer ma vie sous héroïne et cocaïne car c'était le seul moyen de me sentir heureux".

La descente aux enfers

En 1994, encouragé par Flea et Johnny Depp entre autres, il enregistre son premier album solo "Niandra Lades And UsuallyJust A T-Shirt". C'est un échec commercial. Ses addictions n'en sont que d’autant plus fortes. John reste cloitré dans sa maison qui subit un incendie où il perd sa collection de guitares et se retrouve avec  plusieurs graves brûlures aux bras.

Deux ans plus tard, Frusciante fait une overdose. Il frôle la mort. En 1997, il sort son 2° solo au caractère sombre et mystique. Cet opus comporte deux chansons co-écrites avec son ami décédé River Phoenix. Il décide de se reprendre en main, suit une cure de désintoxication et des soins pour ses bras. Il se met à la méditation et, en 1999, il réintègre les RHCP.

La redemption

Le groupe enregistre l'album « Californication », puis « By The Way » et « Stadium Arcadium ». Ces opus apportent la consécration au groupe. Frusciante dit alors s'inspirer du jeu de Johnny Marr et John Mc Geoch. Mais aussi de Robert Johnson, Leadbelly et Eddie Van Halen.

Il mène une carrière solo très active. John enregistre 11 albums sous son propre nom entre 1994 et 2012. Il collabore longuement avec Omar Rodriguez-Lopez du groupe The Mars Volta. Il fonde le groupe Ataxia avec Joe Lally et Josh Klinghoffer. Ses compositions incorporent des influences de rock expérimental et de new wave, mais ce groupe se scinde rapidement.

Frusciante entame une nouvelle tournée avec les Red Hot entre 2006 et 2007. Parallèlement, il continue ses projets solo en enregistrant son 10° album studio, en fondant un trio et toujours en collaborant avec The Mars Volta.

Une fin définitive ?

2003 est l'année où Frusciante est classé 18° des meilleurs guitaristes de tous les temps.

En 2009, John affirme quitter définitivement les RHCP pour se consacrer à ses projets personnels. L'année suivante, il produit le film de Rodriguez-Lopez et réalise deux albums avec lui. En 2012, il intègre le Rock and Roll Hall Of Fame en tant que musicien des Red Hot et sort son 11° album studio.

A partir de 2014, et son nouvel album solo, « Enclosure », John s'intéresse de plus en plus à l'électronique pour ses sons. D'ailleurs, l'année suivante, il sort son premier album électro sous le nom de Trickfinger. Il sera suivi par d'autres du même esprit.

Des récompenses pour un jeu particulier

Puis, en 2019, Frusciante retourne avec les RHCP. Sa carrière lui rapporte 6 Grammy Awards entre 1993 et 2007. Et, au long de cette dernière, il enregistre 8 albums avec les Red Hot Chili Peppers, 2 avec Ataxia, 2 avec Omar Rodriguez-Lopez et 19 en solo.

Son jeu a toujours un fort accent sur la mélodie, le ton et la structure. John cite souvent Randy Rhoads ou Steve Vai pour l'expliquer. Il utilise différentes formes de distorsion pendant ses solos pour obtenir un son encrassé comme il le souhaite.

La plupart de ses solos sont d'abord joués sur une guitare acoustique ou non-électrique. Par ailleurs, il préfère enregistrer sa musique sur des bandes analogiques et travailler avec un équipement de studio primitif.

Le son en vidéos de JOHN FRUSCIANTE

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