DICK DALE, The King Of Surf Guitar

Les signatures de DICK DALE

Pour avoir le son de Dick Dale, pas le choix : achetez la Dick Dale Signature Stratocaster !

Les guitares de DICK DALE

Dick Dale, pendant cinquante ans, reste fidèle à la Stratocaster Fender. Vivant et jouant près de l’usine Fender, son boss, Léo Fender, lui offre sa première Strat au début des années 50.

Même s’il en possède par la suite de nombreuses, il garde ses cordes montées tête-bêche.

Sa guitare fétiche s’appelle The Beast.

Lors de ses premiers concerts, il a la chance de jouer devant trois ou quatre mille personnes. Mais, à cette époque, tout est à inventer concernant la sonorisation. Léo Fender demande toujours aux musiciens utilisant ses instruments leur ressenti. Celui de Dick Dale est logique et poussé par le besoin de son jeu : il veut plus de puissance !

Dale s’associe alors avec Fender pour développer un ampli Dual Showman surpuissant. D’ailleurs, il explique : « Quand il peut résister au barrage de punition de Dick Dale, alors il est apte à la consommation humaine ». Ce sont ses amplis surpuissants et ses cordes à gros calibre qui le font surnommer « Père du Heavy Metal ».

La combinaison de sa Stratocaster et d’un Fender Dual Showman lui permettent d’atteindre un volume inexistant jusqu’alors.

 

Voilà, c'était bref mais cela vous a donné un aperçu du matériel de ce pionnier de la surf music, Dick Dale. A présent, avec Sounds-Finder, découvrez le parcours de ce joueur hors-norme, pionnier de plusieurs techniques et père de courants musicaux intemporels.

Une enfance baignée de musique

Richard Anthony Monsour nait le 4 mai 1937 à Boston aux Etats-Unis. Sa mère est polonaise et son père libanais, ils déménagent en Californie alors que Dick est enfant. Influencé par son oncle, joueur de oud, il reçoit à ses 9 ans un piano puis une trompette deux ans plus tard. Il apprend également très jeune la batterie, le ukulélé et la guitare. Cette rencontre de cultures apporte au jeune le goût des musiques orientales et la passion du surf. Il est d'ailleurs le premier guitariste à intégrer des gammes orientales dans son jeu.

Ses deux passions lui tenant tant à cœur, Dick a l'idée de créer un son de guitare qui évoque la puissance des vagues ressentie lorsqu'il surfe. Il explique : « Il y avait une énorme quantité de puissance que je ressentais en surfant et cette sensation de puissance a simplement été transférée dans ma guitare ».

Un jeu unique

Le jeu de Dick Dale est puissant et sonore. Il est le créateur d’un style de rock essentiellement instrumental : le surf rock.

Surnommé "The King Of Surf Guitar", il influence les Beach Boys, les Ventures, Jimi Hendrix, Pete Townshend, Brian May, Stevie Ray Vaughan, Ry Cooder, les Trachmen, Link Wray, ou encore Duane Eddy.

Il utilise toujours une réverb poussée à fond à laquelle il ajoute le trémolo, le staccato et le bourdon. C'est la combinaison typique de la surf music. Dale est appelé "le père du heavy metal" puisque, selon certains, il crée le trémolo picking. Il est également pionnier dans l'utilisation des réverb portables.

Gaucher, comme Albert King, il utilise une guitare de droitier, les cordes montées à l’envers. Même lorsqu’il a les moyens financiers d’acheter un modèle de gaucher, il garde ses cordes avec le Mi grave en bas. Il fait aussi fabriquer ses propres cordes.

De sa puissance de jeu émane une anecdote singulière : pendant ses concerts, Dick distribue ses médiators « fondus » après seulement trois ou quatre titres jouées !

Une carrière compliquée...

En 1955, Dick joue dans des bars rockabilly country locaux. Trois ans après, avec son groupe Dick Dale & The Del-Tones, ils font un carton dans les grandes salles où ils se produisent. "Let’s Go Trippping", sorti en 1961, est considéré comme le premier titre de surf. Dans la foulée, après plusieurs singles, ils sortent leur premier album.

Dale fait des apparitions dans quelques films et sort son deuxième album. En 1964, la British Invasion lui fait de l’ombre. Il continue cependant à se produire en public mais son cancer du côlon l'oblige à se retirer. Même s’il en guérit, il reste en marge du monde musical.

Il tente de retrouver le succès en 1975 avec la sortie de "Greatest Hits". Mais, 4 ans plus tard, en surfant, Dick contracte une infection liée à la pollution et manque de peu de perdre sa jambe. Il devient alors activiste environnemental.

...par une santé fragile

En 1983, Dale sort "The Tygers Loose", un album live inspiré de son sport et de son propre tigre ! Suivent 2 albums sans succès puis une reprise de "Pipeline" avec SRV qui est nominée aux Grammy Awards.

Son vrai retour se fait dans les années 90. Et, joli coup, il coïncide avec le film "Pulp Fiction" dont la BO comporte le fameux "Misirlou". Ce titre lui donne la notoriété tant désirée. Il s'agit en fait d'une reprise d'un morceau de 1927 de la diaspora grecque.

Dans cette décennie, Dick sort 4 albums composés de reprises de ses titres préférés, comme ceux de Jimi Hendrix, Johnny Cash ou Link Wray et des nouvelles compositions personnelles. Ces morceaux diffèrent de son jeu habituel, c’est un rock plus sauvage et plus lourd.

En 1993, Dale enregistre un solo pour The Pagodas et une version surf rock de "Aquarium" de Camille De Saint-Saëns pour l'attraction "Space Mountain" américaine.

La reconnaissance dans les récompenses

En 1996, Dick est intronisé au Rock And Roll Hall Of Fame. Quatre ans après, la Chambre des Représentants des Etats-Unis l’élit au Library Of Congress Hall of Records pour ses réalisations extraordinaires dans le domaine de la musique. En 2009, il est intronisé au Musicians Hall Of Fame And Museum de Nashville. Rolling stone le classe 31° des 1OO meilleurs guitaristes de tous les temps.

Dale raconte en 1993 : « Je ne suis pas un aussi grand guitariste que Satriani et Van Halen. Je n’ai jamais été à l’école et n’ai jamais appris la théorie musicale. Quand je joue, je me dis : ‘Ça ressemble à un tigre rugissant, ça ressemble à un volcan, ça ressemble à la vague qui passe au-dessus de ma tête, comme quand je fais du surf’. Tout ce que j’aime faire, c’est embarquer les gens faire un tour sur une vague sonore ».

Dick tourne jusqu’à la fin de sa vie pour payer ses frais de santé. Son dernier concert est joué le 5 janvier 2019.

Une légende disparait

Dick Dale meurt d’insuffisances cardiaque et rénale à 81 ans à Loma Linda, en Californie, le 16 mars 2019. Il laisse 11 albums, 6 singles et 9 compilations dont des BO de films.

Le son en vidéos de DICK DALE

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