BRIAN MAY, L’astrophysicien et grand guitariste

Les signatures de BRIAN MAY

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Pour avoir le son de Brian May, il vous faut sa signature Red Special et l'ampli Vox!
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Mais aussi sa pédale signature, la Digitech Brian May !

Les guitares de BRIAN MAY

Après qu’il ait conçu sa Red Special, Brian May a bien essayé plusieurs marques de guitare incluant une Fender Telecaster de 1978 ainsi que quelques Gibson. Mais au final il finit toujours par revenir à sa favorite. Voici donc les guitares qui se sont succédé entre ses mains au long de sa carrière :

  • La Red Special: bien que la toute première de cette version unique ait été conçue par Brian May en personne et avec des pièces à majorité de récupération, des répliques ont été fabriquées de 1975 jusqu’à aujourd’hui. Il utilise ces répliques à l’occasion pour servir de backups ou pour les chansons nécessitant des accords différents. En tout il en possède et trimbale avec lui 2 copies construites par Greg Fryer. A ce jour, ce sont vraisemblablement les répliques les plus fidèles. La raison en est simple : Fryer a littéralement passé la Red Special originale sous rayons X afin de recueillir autant d’informations sur les cavités internes de la guitare. Désormais, Brian May possède la société qui fabrique et vend des répliques de son bébé.
  • La Fender Telecaster de 1978: utilisée pour le solo sur « Crazy Little Thing Called Love« . Sauf qu’il a utilisé une Telecaster différente lors de l’enregistrement. C’était un modèle 1967 avec finition naturelle appartenant à Roger Taylor.
  • La Fender Stratocaster de 1950 : elle a surtout servi de backup à Brian en tournée entre 1972 et 1973.
  • La Gibson Les Paul Deluxe : il décide de l’utiliser en remplacement à la Stratocaster car il n’a pas été satisfait par le combo Stratocaster / Vox AC30 pour les tournées entre 1974 et 1975. Il finit par être déçu de cette dernière également et retourne à sa Red Special. Et c’est ainsi qu’il commande la réplique John Birch pour faire office de backup.
  • La John Birch RS Replica : c’est la réplique la plus connue de la Red Special faite par John Birch en 1975. Elle apparaît dans les mains de Brian May pour la première fois dans le clip de « We will Rock you ». Il ne l’a pas vraiment trouvé à son goût vu son écart d’avec l’originale mais il l’utilise tout de même jusqu’à ce qu’il la fracasse contre un ampli lors d’un concert aux États-Unis en 1982. Il l’offre par la suite à John Page qui en garde les restes pendant plus de 20 ans avant de les renvoyer à May. Par la suite, il est possible qu’elle fut restaurée par Andrew Guyton et que Brian l’ait encore conservée jusqu’à maintenant.
  • La Gibson Flying V: il commence à l’utiliser en 1982 après avoir écrasé la John Birch. Elle avait une finition de Sunburst de tabac avec une attache blanche, et deux humbuckers exposés.
  • La Burns Double Six: utilisée sur « Long Away« .

Les guitares acoustiques :

  • Une Ovation Pacemaker 1615 : c’est la principale guitare acoustique de May qu’il utilise surtout lors des prises et des lives. Il en possède plusieurs.
  • Une Guild 12-cordes : récemment, Brian a plus utilisé cette guitare à la place de l’Ovation. Et parmi ces utilisations figure la tournée avec Paul Rogers en 2004.
  • Une Martin D18 : il a acquis la première au début des années 70 et a enregistré « Funny How Love » sur une seule de toutes celles qu’il possède.
  • Une Hairfred acoustic: ce fut probablement l’un des premiers modèles acoustiques qu’il a acquis et qu’il a utilisé de 1969 à 1972. C’est certainement aussi la guitare la moins coûteuse de tout son équipement. L’histoire en fait c’est que Dave Dilloway l’a offerte à Brian en échange de son Egmond Student (la guitare avec laquelle il a appris à jouer).

Si les guitares vous passionnent autant que nous, nous vous invitons à visiter le guide des meilleures marques de guitare réalisé par l’équipe de beginnerguitarhq. Personnellement, nous l’avons beaucoup apprécié car il est très complet, alors à vous d’y jeter un oeil et de nous faire vos retours dessus !

Les amplis de BRIAN MAY

Voici les amplis de Brian May :

  • Vox AC30 : il a toujours été son ampli principal. Il utilise jusqu’à neuf ampères sur scène et une unité de commutation personnalisée qui lui permet d’utiliser différents amplis à différents moments. La majorité des AC30 de Brian sont modifiés dans une certaine mesure, généralement par Greg Fryer.
  • The Deacy Amp: qui se trouve être l’ampli personnalisé et fabriqué par  John Deacon, qui a une puissance d’environ 0,45 Watt. Brian s’en sert uniquement en studio.

Les effets de BRIAN MAY

Si l’on liste tous les effets utilisés par Brian May, son premier est un amplificateur d’aigus Dallas RangeMaster. En ces temps-là il l’attache sur sa sangle de guitare.

Ensuite, vers la fin des années 80, May commence à utiliser un booster personnalisé par Pete Cornish.

Puis, en 1998, il utilise des amplificateurs d’aigus fabriqués par Greg Fryer.

Ces deux modèles sont des répliques directes du Dallas RangeMaster original de Brian de manière à ce qu’il puisse aussi les attacher facilement à une sangle de guitare et réduire l’interférence de l’amplificateur original.

Dans le courant des années 2000, Brian utilise des amplificateurs d’aigus fabriqués par Nigel Knight. Ils sont un peu plus petits et beaucoup plus légers que les modèles que Brian a utilisés dans le passé. Ils sont visibles sur le site de Knight Audio Technologies.

Avec Queen, Brian utilise aussi une pédale appelée Foxx Phaser. Mais il semblerait qu’il ait arrêté de l’utiliser au milieu des années 80. Et en même temps, il commence à se servir d’une pédale Boss Chorus CE-1 pour stéréographier deux de ses Vox AC-30.

À la fin des années 90, son équipement comprend un Dunlop Cry Baby Rack Wah DCR-2SR qu’il contrôle avec une pédale.

Au final, tous ces effets ont été déplacés sur rack et se composent d’un TC Electronic G-Force et d’un Rocktron Intelliflex XL. Mais il finit par remplacer les deux par une seule unité de TC Electronic G-Major 2 vers la fin des années 2000. 

Voilà, alors bienvenu dans l’univers du son d’une des légendes du rock de notre époque. Vous aurez de quoi ruminer avec ces infos et vous aurez une petite idée de comment faire pour avoir le son de Brian May.

Voilà pour une partie du matériel du génie astrophysicien, ce qui amène donc Sounds-Finder à vous présenter un peu le parcours de Brian May...

Brian Harold May, de son vrai nom, est un des illustres guitaristes de ce monde. Sa signature ne passe pas inaperçue dès lors qu’il joue de la guitare. Mais au-delà de cette casquette de musicien, Brian May est également un brillant scientifique qui a fait ses preuves en tant qu’astrophysicien. En tant que fils d’un ingénieur en électronique, cela ne peut que sembler naturel. On le connait également pour être celui qui a confectionné de ses propres mains sa guitare avec l’aide de son père. Et surtout pour être l’un des membres fondateurs d’un des groupes les plus mythiques que nous ayons connu : Queen. Avant d’entrer dans le coeur du sujet qui nous intéresse vraiment, faisons un petit tour rapide sur son parcours.

Quand la musique frappe à sa porte

Né en 1947, Brian May est un enfant particulièrement doué mais qui se passionne déjà pour la musique en parallèle. Passion que son père a largement encouragée avec des cours de musique tout au long de sa plus tendre enfance. Brian May commence donc son apprentissage par des cours de piano à 5 ans. Il termine cet apprentissage en obtenant le Grade IV de piano quand il passe avec succès les examens théoriques et pratiques à 9 ans. C’est son père par contre qui lui apprend le ukulélé à 6 ans. Son vrai premier contact avec la guitare arrive à l’âge de 7 ans. Lorsqu’il peut enfin avoir sa première guitare acoustique. Alors, le jeune Brian commence à trafiquer son instrument en le modifiant par des gestes simples. Il y ajoute notamment des micros maison et rabaisse le manche.

Brian May, l'enfant studieux

Etant doué de nature, Brian May intègre également le Hampton Grammar School pour y faire sa scolarité. Ce parcours lui permet notamment d’obtenir les certifications 10 O-Levels et 4 A-Levels. Ce qui lui permettra de poursuivre ses études dans le domaine de l’astronomie et de la physique à l’Imperial College de Londres.

Et la Red Special naquit...

L’acquisition de sa guitare acoustique permet à Brian May de se rendre compte de la différence de ses sons avec ce qu’il entend à la radio. Il a 16 ans lorsqu'il a l’idée brillantissime de fabriquer sa propre guitare. Avec l’aide de son père, il se met donc à réaliser cette guitare. Elle est surtout faite presque exclusivement à base de matériaux de récupération. Pour ne citer que quelques illustrations, prenons le corps de la guitare qui provient d’un manteau d’une cheminée du XVIIIe siècle. Ou encore le trémolo qui est l’association d’une lame de couteau avec les ressorts de soupape d’une vieille moto. Une idée de génie en fait ! C’est alors que la Red Special nait, en modèle unique. Et avec la particularité de ses micros qui donnent à Brian May ce son identifiable qui le distingue tant.

L'ascension vers la gloire

Son premier arsenal en main, Brian May commence enfin à former des petits groupes. Et trace alors petit à petit son chemin dans le monde de la musique. Il commence par « 1984», qui tire son nom du roman de Georges Orwell. Le groupe fait alors quelques apparitions scéniques remarquables dont les premières parties de Jimi Hendrix ou encore de Pink Floyd. Mais avec les emplois du temps chargés par les cursus universitaires des autres membres du groupe, la bande finit par se disperser. Brian May lui-même est embarqué dans un projet pour ses études qui le mène en Suisse pour y étudier des phénomènes astronomiques. Malgré les interruptions forcées du groupe, Brian May et Tim Staffel ne rompent pas pour autant le contact. « Smile» voit ensuite le jour, avec Brian toujours à la guitare. Tim Staffel est désormais à la basse. Et Roger Taylor se met à la batterie. Ce nouveau groupe fera ainsi la première partie de YES en 1969 avant de décrocher un contrat chez Mercury Records.  Le groupe est dissout lorsque Tim Staffell le quitte et que le label met fin à leur contrat.

Voici venu le temps de "Queen"!

L’épisode Smile prend fin. Mais ce n’est pas pour autant que Brian May veut arrêter la musique. Et bien qu’il ait déjà en poche son diplôme de Bachelor Of Science, il a pris goût à la scène et, avec Roger Taylor, ils ne lâchent pas l’affaire. C’est alors qu’ils trouvent en un ami proche, Farrokh Bulsara, (alias Freddie Mercury), la pièce manquante à leur puzzle. Et voici venu le temps de « Queen », avec Freddie Mercury au chant. May délaisse ses études pour se consacrer entièrement à la musique. Et ses efforts sont récompensés car Queen connait un succès fulgurant. Pas mal de morceaux dont Brian est l’auteur-compositeur comme "Sheer Heart Attack" signent les succès commerciaux du groupe. Mais ce sera avec l’album "A Night at the Opera" où le single "Bohemian Rhapsody" apparait que Queen se hisse en tête des hits britanniques. Et s’en suit par la suite le succès d’autres titres mondialement connus tels que " We Will Rock You" ou encore "We Are the Champions".

Et la carrière solo alors?

Brian May goûte pour un temps à l’aventure en solo en enregistrant "Star Fleet Project" avec Eddie Van Halen. Queen fait alors une pause. Mais le groupe redémarre avec un nouvel album intitulé "The Work" et "A Kind of Magic", deux ans après. Malgré tout, la disparition de Freddie Mercury,  ajoutée à ses propres problèmes de santé et d'ordre personnel, Brian May finit par flancher. Il commence à perdre pieds et pense même au suicide. Les dernières œuvres de Queen furent le concert donné en l’honneur de leur chanteur décédé et l’album "Made in Heaven".  "No one but you (Only the Good Die Young)" a été écrit et chanté par Brian May en hommage à la princesse Diana et à Freddie Mercury. Queen ne disparait pourtant pas totalement car ses membres restants continuent à faire vivre son âme. Brian May et Roger Taylor sont ceux qui demeurent encore les plus actifs. Il s’associent pour un temps avec Paul Rodgers au chant. Et le groupe désormais s’appelle Queen + Paul Rodgers. Ils enregistrent ensemble "The Cosmos Rocks".

Brian May commence sa lancée

Après un aperçu du goût d’un projet solo, Brian May sort son premier album intitulé "Back to the Light". Le ton est surtout orienté vers le rock. Il entame alors une tournée mondiale, le "Back to the Light Tour" avec sa bande qui s’appelle à ce moment-là le "Brian May Band. Il sort ensuite un deuxième album qui se nomme "Another World", 6 années plus tard. Mais cette fois avec des éléments recomposés dans son groupe qui porte désormais le nom de SAS Band. Entre-temps, Queen n’est toujours pas mort dans le cœur de Brian. Lady Gaga était notamment pressentie pour en être le « lead singer » pendant un temps. Mais au final, le choix s’est porté sur Adam Lambert.  

Les autres facettes de Brian May

L’une des casquettes de Brian May est d’être un homme engagé pour la cause animale. Il se produit à cet effet depuis l’automne 2012 dans plusieurs séries de concerts prénommées The Born Free Tour. Il joue aux cotés de Kerry Ellis. Ensemble ils effectuent une tournée commençant au Royaume-Uni. Ils projettent ensuite de rapporter le concept  dans des villes européennes. En ce qui concerne les dons de Brian May pour la conception de guitare, il a longtemps eu dans l’idée d’offrir une sœur cadette à la Red Special. Il en dresse d’ailleurs les plans avec son père, mais ne la réalise finalement jamais. Il remet les plans à un luthier qui la met finalement au monde dans le courant des années 2004/2005 après quelques modifications. La guitare portera le nom de « The Spade » ou «  La pique » car sa forme nous rappelle fortement cet outil. Elle est également appelée « The Guitar That Time Forgot » ou « la guitare oubliée du temps » car jusqu’à présent elle n’a jamais servi.

Le son en vidéos de BRIAN MAY


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4 réponses sur “BRIAN MAY”

  1. Guitariste incontournable une musique acoustique extraordinaire qu’il a créé formidable Brian bravo il est doué est très pro on adore

  2. Bien d’accord !Nous pensons que c’est justement ce monsieur qui représente LE miracle musical !

  3. Comme tu dis, il fait à la fois la différence et à la fois il démontre que le travail ne fait pas tout, le talent aide beaucoup !

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